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L'Univers

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La structure de l'univers
Le système solaire

La structure de l’univers

Nous ne pouvons qu’émettre des théories sur la naissance de l’univers, mais nous savons par contre qu’il est en expansion continuelle et qu’il est impossible d’en distinguer les limites, même avec les instruments les plus sophistiqués. Il est peuplé d’innombrables galaxies qui ne cessent de s’éloigner les unes des autres à des milliers ou centaines de milliers de kilomètres/secondes, leur vitesse radiale étant d’autant plus grande qu’elles sont plus lointaines.

Galaxies

Les galaxies sont de vastes ensembles d’étoiles et de nuages de gaz et poussières (nébuleuses). Le mouvement de rotation qui les anime leur fait prendre le plus souvent une forme en spirale, avec de larges bras se déployant autour d’un bulbe central ovale et dense. Les bras rassemblent les nébuleuses, au sein desquelles se forment les étoiles. Une galaxie spirale type contient 100000 millions d’étoiles et mesure 100000 années-lumière de diamètre. Elle est entourée d’un halo galactique, formé de gaz et de poussières, d’étoiles isolées et d’amas globulaires. Ces galaxies spirales sont souvent accompagnées de petites galaxies de forme différente, comme celles situées au voisinage de la galaxie d’Andromède. Les galaxies elliptiques sont en général plus anciennes, essentiellement peuplées de géantes rouges; les nuages de gaz et poussières interstellaires y sont rares, de même que les étoiles en formation.
Les galaxies s’associent en amas ; notre propre Galaxie, la Voie lactée, appartient ainsi à un amas local de galaxies évoluant ensemble dans l’espace. Cet amas regroupe quelques grandes galaxies escortées d’une vingtaine de petites galaxies satellites. Certains amas galactiques sont bien plus importants que notre groupe local : l’amas de la Vierge compte 1000 galaxies, dont la " supergalaxie " M87 gigantesque système elliptique abritant en son centre un trou noir massif.

La Voie lactée et le système solaire

Il suffit de s’éloigner des lumières des villes par une nuit claire pour observer la bande blanche qui traverse le ciel et que les Anciens ont appelée la " Voie lactée ".
L’étude des galaxies extérieures nous a permis de comprendre que les étoiles de notre Galaxie sont distribuées en majorité dans un disque assez plat (notre Soleil est une des étoiles ; notre système solaire est constitué par les planètes et leurs éventuels satellites, les astéroïdes, les comètes et les poussières qui gravitent autour du Soleil). Des petites particules solides, appelées poussières, sont concentrées dans le disque. Absorbant fortement la lumière visible, elles font que notre visibilité dans le plan du disque est limitée quelle que soit la direction d’observation dans ce plan. Dans une direction hors du plan du disque, la densité d’étoiles et de poussières est faible et nos observations nous permettent d’atteindre les limites de la Galaxie. On y visualise des " amas globulaires " très denses, de forme sphéroïdale, contenant plusieurs centaines ou même milliers d’étoiles. En admettent que ces amas globulaires sont répartis aléatoirement dans le "halo", volume sphérique de même rayon que le disque, on détermine le centre de la Galaxie, différent du centre du système solaire. Le centre de notre Galaxie n’est pas observable du système solaire dans le domaine du visible, il est observable en infrarouge ou en ondes radio moins sensibles à l’extinction par les poussières.
On évalue actuellement la distance du centre de notre galaxie au Soleil à 30000 pc (parsec) et le diamètre total de notre Galaxie à 30000 pc (soit environ 100000 années-lumière).


 
 
 
  Distance en m Distance en u.a. Distance en a.l. Distance en pc
1 unité astro-nomique (u.a.)
1 année-lumière

(u.l.)

1 parsec (pc)

Quasars

Les quasars sont des objets très lointains et très lumineux, source de rayons X. L’un des plus proches, le 3C 345 d’Hercule, est à 8000 millions d’années-lumière. Le quasar le plus lointain a été localisé à 13800 millions d’années-lumière et sa vitesse radiale atteint presque celle de la lumière.

Pulsars

Les pulsars sont caractérisés par la très brève émission périodique d’un signal radioélectrique intense. Les périodes sont très courtes, de l’ordre de la seconde, la plus courte étant de 0,033 s pour le pulsar du Crabe; la durée du signal est de l’ordre de la milliseconde.

Etoiles

Les étoiles sont des boules d’hydrogène et d’hélium, si chaudes que des réactions de fusion nucléaire se produisent en leur centre, comme dans notre Soleil. Les étoiles sont réparties en plusieurs catégories d’après leur masse, leur dimension, leur température, leur couleur et leur magnitude (des naines rouges sombres dites "froides" au géantes bleues, très chaudes et très brillantes). Dans un premier stade, ce sont des étoiles de la série principale ou naines (les naines blanches étant à part); ce sont ensuite des géantes (étoiles âgées en expansion, issues de naines rouges ou jaunes); ou des supergéantes (vieilles étoiles en expansion issues d’étoiles massives blanches ou bleues).
Une étoile peut avoir une masse comprise entre 1/10ème et 30 fois la masse du Soleil. La masse est la quantité de matière contenue dans l’étoile. Les étoiles évoluent beaucoup plus en taille qu’en masse. Certaines naines blanches ne sont pas plus grosses que la Terre, tout en conservant une masse identique à celle du Soleil (elles sont très denses). Inversement, les géantes deviennent cent fois plus grosses que le Soleil, alors que leur masse n’est que dix fois supérieure à la sienne. Leur matière est très diffuse. Les supergéantes sont encore plus grosses et plus massives.
La luminosité d’une étoile (sa magnitude) dépend, comme sa couleur, de sa température de surface. Les étoiles bleues et blanches sont les plus chaudes et les plus brillantes, avec une température comprise entre 6000 °C et 25000 °C. Les étoiles jaunes et rouges sont moins chaudes et moins brillantes, avec une température comprise entre 3000 °C et 6000 °C. La température d’une étoile dépend de sa masse : plus l’étoile est massive, plus sa température est élevée.

Classes spectrales des étoiles
 
Bleu 11000 - 25000 °C Rigel, Régulus
Blanc - bleuté 8000 - 11000 °C Véga, Altaïr, Sirius
Blanc 6000 - 8000 °C Polaire, Procyon
Jaune brillant 5000 - 6000 °C Soleil, Capella
Orange 3500 - 5000 °C Aldébaran, Arcturus
Rouge 3000 - 3500 °C Bételgeuse, Antarès

L’évolution des étoiles suit un schéma déterminé. Elles naissent au sein de nébuleuses, nuages de gaz (hydrogène et hélium) et de poussières. La contraction de ces nuages forme des proto-étoiles. Au terme de cette contraction, la température centrale permet la mise en route de réactions thermonucléaires. Les plus massives deviennent alors bleues ou blanches et les moins massives, donc les moins chaudes, des étoiles rouges ou jaunes, ces dernières étant de loin les plus nombreuses.
Pour les naines jaunes, comme notre Soleil, la phase de transformation de l’hydrogène en hélium dure environ 10 milliards d’années, soit l’essentiel de leur durée de vie. Après épuisement de l’hydrogène, l’hélium est alors converti en carbone. L’étoile se dilate, devient instable, plus grosse et plus brillante, mais sa température s’abaisse. Elle a alors atteint le stade de géante rouge, comme Aldébaran ou Arcturus. Au terme de cette dilatation, son atmosphère se dilue dans l’espace pour former une nébuleuse planétaire comme la nébuleuse annulaire de la Lyre. L’essentiel de la masse de l’étoile reste concentré au centre de la nébuleuse sous forme de naine blanche. Ayant épuisé son combustible nucléaire, l’étoile agonise.
Les étoiles plus chaudes et plus massives ont une évolution plus rapide et spectaculaire. La durée de vie d’une étoile comme Spica (24000 °C en surface) est d’environ 100 millions d’années. Après épuisement de leurs réserves d’hydrogène et d’hélium, elles se dilatent et forment des géantes bleues, comme Rigel. Comme leur température continue à décroître, elles deviennent ensuite des supergéantes rouges, comme Bételgeuse. Les plus instables finissent par exploser en supernovae. Elles éjectent alors leurs couches externes dans l’espace et brillent d’un éclat considérable. La nébuleuse du Crabe est le reste d’une supernova observée en 1054. Au coeur de l’étoile qui a explosé subsiste un petit noyau très dense, effondré sur lui-même, appelé étoile à neutrons. D’un diamètre inférieur à 20 km, il contient de 1 à 3 fois la masse solaire. Tournant très vite sur elles-mêmes, ces étoiles émettent des ondes radio : ce sont des pulsars. Celui de la nébuleuse du Crabe émet 30 pulsations par seconde.
L’explosion en supernova d’une étoile supergéante encore plus massive laisse un noyau extrêmement dense, contenant plus de 3 fois la masse solaire. Cet objet exerce une telle force d’attraction que rien ne peut s’échapper de sa surface, même pas la lumière, d’où son nom de trou noir. On pense que des étoiles très massives se sont formées au coeur des galaxies, où la matière était initialement très dense, puis ont explosé en laissant de gigantesques trous noirs au centre des galaxies.

Rayonnement et température
Nous savons que la température a une certaine relation avec le rayonnement : plus un feu est " chaud ", plus il émet une lumière intense. Ce que nous entendons par température est en fait l’importance de l’agitation des molécules qui constituent la matière (liquide par exemple) contenue dans le thermomètre qui la mesure, cette agitation étant transmise par le milieu dans lequel on a plongé le thermomètre. Dans le cas d’un gaz, la température, définie de " température cinétique ", est une mesure de l’énergie cinétique des particules du gaz supposé parfait. Pour les liquides ou les solides, on peut étendre ce concept de la température mais la situation est plus complexe car les particules ne sont pas séparées et libres de se mouvoir.
La matière est capable d’émettre ou d’absorber des ondes électromagnétiques. Les caractéristiques du rayonnement émis ou absorbé (longueur d’onde, intensité, ...) dépendent de nombreux facteurs liés à l’état physico-chimique. Un bilan thermique élémentaire montre qu’à même température les corps ont la même aptitude à absorber ou à émettre des ondes.
On définit la luminance spectrale , dans une direction , à partir de l’énergie  d’un rayonnement de longueur d’onde compris entre , émis, pendant un temps dt, un élément de surface  dans un angle solide  par la relation :

où  est l’angle entre et .
Lorsqu’un corps obéit à la loi de Lambert, la luminance spectrale ne dépend pas de .

On appelle corps noir un corps qui absorbe totalement tout rayonnement. Pour ce corps, selon la formule de Planck :

Le rayonnement émis par les étoiles obéit, en première approximation, à la loi de Planck.

La puissance spectrale rayonnée par l’étoile s’obtient en intégrant  pour toute la surface S de l’étoile et pour tout le demi-espace extérieur à l’étoile [ pour le corps noir et les corps obéissant à la loi de Lambert]. est appelé émittance.
On caractérise également l’étoile par son éclat apparent (luminosité pour les astrophysiciens)  où  est l’éclat apparent spectral [représente la fraction de la puissance, émise par l'étoile, qui est reçue par une surface  perpendiculairement à la direction de cette étoile].

Formation d’une planète, d’une étoile
Une étoile ou une planète se forment à partir du gaz interstellaire extrêmement dilué. Sous l’action d’une cause extérieure, ce gaz peut suffisamment se comprimer. Les effets gravitationnels internes deviennent alors importants et continuent la contraction d’ensemble du nuage.
Si le gaz reste sous forme atomique, la compression est stoppée par les forces électromagnétiques et il y a naissance d’une planète. Le rayon de la première orbite de Bohr de l’atome d’hydrogène étant de l’ordre de 0,5 Å, cet état est atteint lorsque la densité est telle que la distance moyenne entre les centres de deux atomes est de l’ordre de l’Angström.
Si le gaz est ionisé, sa compressibilité est beaucoup plus grande, les protons et électrons ayant des encombrements beaucoup plus faibles que les atomes.
L’énergie nécessaire à l’ionisation d’un atome d’hydrogène est égale à 13,6 eV. L’énergie cinétique moyenne  de chaque atome pour cette ionisation correspond à une température de  .
A des températures de , où le gaz est ionisé, se déclenchent la réaction thermonucléaire entre les protons. La propagation de l’énergie vers l’extérieur crée un gradient de pression qui tend à l’expansion du nuage. Ce phénomène (naissance d’une étoile) se produit avec un état d’équilibre à cette température si la distance moyenne entre les électrons est restée inférieure à la limite permise par la mécanique quantique (c’est à dire si la densité n’est pas trop élevée), les électrons résistant à la compression.
Comme le montre le calcul élémentaire ci-après, le facteur essentiel qui détermine le destin du nuage gazeux en contraction est sa masse.
Soit un nuage, de masse M, de rayon R, de température T, composé d’hydrogène sous forme atomique.
Son énergie cinétique est ; son énergie potentielle gravitationnelle est en supposant sa densité uniforme.
Nous admettons que la relation  reste vrai à chaque instant de la contraction, ceci veut dire que, durant la contraction, la moitié de l’énergie potentielle se convertit en énergie cinétique, l’autre moitié étant dissipée sous forme de rayonnement.
Ainsi   : relation montre que la température d’un nuage de masse M croît à mesure que son rayon diminue. Elle montre aussi que plus la masse est élevée, plus la température, à un stade de contraction donné caractérisé par la valeur du rayon, est élevée.
La masse maximale pour que le nuage se transforme en planète se calcule à partir de  et d’une distance moyenne entre atome .

ðð

Si la masse du nuage est inférieure à cette valeur, soit trois millièmes de celle du Soleil, il se transforme en une planète. Ce résultat est compatible avec les valeurs des masses des planètes dans le système solaire, puisque la somme de ces masses est de l’ordre du millième de celle du Soleil (la plus importante, celle de Jupiter, étant égale à 0,9 millième).
Si le nuage est plus massif, il s’ionise quand il atteint la température de  et donne naissance à une étoile de rayon R s’il peut atteindre la température , c’est à dire si la distance moyenne entre deux électrons est supérieure à la limite permise par la mécanique quantique.
Le raisonnement que nous avons fait suppose que le nuage est une sphère de gaz isotherme; cette condition n’est pas réalisée. L’étude détaillée montre que la densité et la température varient en fonction de la distance au centre et que les régions centrales sont beaucoup plus denses et plus chaudes que les régions périphériques. L’intérêt de ce calcul approché est évident : il cerne les différents phénomènes en compétition et fournit des ordres de grandeur des masses limites.

Evolution d’une étoile
L’état d’équilibre est maintenu tant que les réactions de fusion de l’hydrogène apportent l’énergie nécessaire : tant que l’hydrogène est présent dans les régions centrales de l’étoile où les températures sont assez élevées pour que les réactions de fusion puissent se produire, la structure de l’étoile reste stable et subit peu de modifications. La structure interne de l’étoile, supposée à symétrie sphérique, est décrite par les quatre quantités que sont la température T(r), la pression p(r), la masse M(r) et la luminosité e(r).
Le tableau ci-après, établi par E. Novotny, donne un exemple de modèle du Soleil actuel calculé pour une composition initiale où l’hydrogène représentait 72%, l’hélium 26% et les éléments lourds 2% de la masse, et pour un âge de 4,5 milliards d’années.
On voit que pour r supérieur ou égal à 0,34 fois le rayon du Soleil, l’éclat apparent reste constante, ce qui montre que les couches de rayons supérieurs ne contribuent plus à la formation d’énergie : il ne se produit plus de réactions thermonucléaires. Depuis sa formation, il y a 4,5 milliards d’années, le Soleil a évolué : son rayon a augmenté de 8% et sa luminosité de 40% alors qu’il a consommé à peu près la moitié de l’hydrogène de ses régions centrales pour le transformer en hélium.
 
T en 
p en 
0
0
15,6
162
0
0,15
0,20
11
58
0,80
0,34
0,70
6
8
1
0,44
0,85
4,5
2,4
1
0,73
0,98
1,9
0,11
1
0,80
0,99
1,5
0,08
1
1,00
1,00
0,0057
1

Lorsque tout l’hydrogène contenu dans le noyau de l’étoile a été transformé en hélium, l’étoile est dépourvue de source d’énergie et son équilibre est rompu au profit de la contraction gravitationnelle. Il existe une autre source d’énergie possible, correspondant à la transformation des noyaux d’hélium en noyaux plus lourds; cette transformation nécessite des températures plus élevées de l’ordre de  rendues possibles par la contraction. L’évolution de l’étoile devient complexe (supergéante rouge, géante bleue, supernova, étoiles à neutrons) et dépend de la masse; il peut se produire un " état d’équilibre " sans sources d’énergie interne, les naines blanches. Celles-ci sont visibles car il existe quelques réactions thermonucléaires de fusion à leur surface.
Le stade ultime est la transformation en naines noires difficile à détecter puisqu’elles ne rayonnent pas.

Réactions thermonucléaires du Soleil
ce qui donne l’équation bilan : 

La réaction bilan précédente libère une énergie de  par kilogramme d’hydrogène consommé. Ces réactions sont extrêmement lentes compte tenu de la faible probabilité de la première réaction en chaîne. Ainsi le débit énergétique du Soleil est-il relativement régulier et modéré. La durée de ce débit d’énergie est évaluée à  années.

Relation masse-luminosité-distance
L’énergie E rayonnée en une seconde par l’étoile se propage de façon isotrope dans toutes les directions. Au moment où elle parvient à l’observateur terrestre, situé à distance d, elle se trouve uniformément répartie sur une sphère centrée sur l’étoile et de rayon d.
L’éclat apparent est donc .
En fait, compte tenu des différences d’éclats importants entre étoiles, on préfère utiliser une échelle logarithmique dite des magnitudes qui a été introduite pour s’accorder à l’échelle des grandeurs de Hipparque.
La magnitude apparente m est définie par .Ainsi pour deux étoiles A et B, on obtient  (la différence des magnitudes de deux étoiles est égale à 2,5 si le rapport de leurs éclats est 10).
On appelle magnitude absolue , la magnitude apparente conventionnelle qu’aurait l’étoile si sa distance était égale à 10 parsec. A cette distance, son éclat serait .

Par suite, 

La quantité  porte le nom de module de distance. Il est nul si la distance est de 10 pc, égal à 5 pour une distance 100 pc, ...
 
Etoile
Magnitude apparente
Magnitude absolue
Sirius
-1,46
1,4
Canoplus
-0,72
-4,7
a Centaure
-0,01
4,3
Arcturus
-0,06
-0,2
Véga
0,04
0,5
Capella
0,05
-0,6
Rigel
0,14
-7,0
Procyon
0,37
2,65
Bételgeuse
0,41
-6,0
Achernar
0,51
-2,2
b Centauri
0,63
-5,0
Altaïr
0,77
2,3
a Crucis
1,39
-3,5
Aldébaran
0,86
-0,7
Spica
0,91
-3,4
Antarès
0,92
-4,7
Pollux
1,16
0,95
Fomalhaut
1,19
1,9
Deneb
1,26
-7,3
b Crucis
1,28
-4,7

Pour les étoiles binaires, on peut déterminer leurs masses à partir de leurs mouvements. Pour la cinquantaine d’étoiles où on a pu déterminer la masse à partir de cette méthode, on s’aperçoit que les étoiles de spectres à peu près identiques ont sensiblement la même masse.
Ceci permet de déterminer indirectement la masse des étoiles à partir des seules propriétés de leur spectre; en particulier, en première approximation, la relation masse-luminosité de Hertzsprung-Russell est bien vérifiée.
où l’indice 0 caractérise notre Soleil.

Le système solaire

Le système solaire se trouve sur l’un des bras spiraux de notre galaxie, la Voie lactée. Sa période de révolution autour du centre galactique est de 225 millions d’années. Il est constitué du Soleil, des neuf planètes en orbite autour de lui avec leurs satellites, d’astéroïdes, comètes, météores et poussières.

Suivant les lois de Képler, les planètes effectuent autour du soleil :
- des orbites planes,
- en forme d'ellipse dont le Soleil est l'un des foyers de telle sorte que le rayon vecteur balaie, en un temps donné, une aire constante.

Ordre des planètes à partir du Soleil : Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, Pluton.
Les planètes se distinguent par leur taille et leur composition. Les planètes telluriques (Mercure, Vénus, Terre et Mars) sont des petits corps solides, essentiellement rocheux. Les quatre suivantes (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) sont des planètes géantes formées de gaz (hydrogène et hélium). Pluton est une petite planète, apparemment faite de glace.

Le Soleil
Le Soleil est une étoile d’un diamètre égal à 1392000 km, composée d’un noyau, d’une zone de radiation, d’une zone de convection et de deux couches superficielles : photosphère et chromosphère. Il tire son énergie de réactions thermonucléaires qui se produisent en son centre où la température atteint 15 millions de Kelvins.
Ces réactions sont limitées au noyau, la température des couches suivantes n’étant pas aussi élevée. L’énergie est tout d’abord transportée par radiation dans une première couche, puis par de gigantesques cellules de convection jusqu’à la photosphère où la température est de 6000 K. L’affleurement au niveau de la photosphère d’une multitude de cellules de convection donne un aspect granuleux à la surface du Soleil. Les jets de gaz incandescents qui jaillissent de la photosphère se dispersent dans la chromosphère, puis dans la couronne qui l’entoure.
La masse du Soleil est .

Les planètes
 
Planète
Mercure
Vénus
Terre
Mars
Jupiter
Saturne
Uranus
Neptune
Pluton
a()
58
108
150
228
780
1430
2870
4500
5910
Période orbitale T
88

jours

224

jours

365

jours

687

jours

11,9

ans

29,5

ans

84,1

ans

164,8

ans

247,7

ans

2,96
2,99
2,95
2,97
2,97
2,96
2,97
2,96
2,95
Inclinaison

plan orbital

3,4°
1,9°
1,3°
2,5°
0,8°
1,8°
17°
excentricité 

e

0,205
0,007
0,017
0,093
0,048
0,056
0,046
0,009
0,249
Période propre
58,67

jours

-243

jours

1

jour

24,6

heures

10

heures

10,22

heures

10,7

heures

15,8

heures

6,3

jours

Inclinaison

axe rotation

 
~ 0
23°27’
23°59’
~ 0
27°
98°
   
M()
0,33
4,92
5,97
0,648
1910
571
87
103
1 ?
R en km
2439
6052
6378
3398
71400
60000
25900
24750
1200

La lune : satellite naturel de la Terre
Elle boucle son orbite autour de notre planète en 27,3 jours (révolution sidérale, comptée à l'aide d'une étoile fixe). Comme dans le même temps, elle effectue un tour complet sur elle-même, elle nous présente toujours la même face.
La révolution synodique (temps pour que le Soleil, la Terre et la Lune se retrouvent dans la même position relative) est de 29,5 jours. L'orbite de la lune est inclinée d'environ 5° sur le plan écliptique.