Ainsi, seules quelques dizaines de franges sont observables de part d'autre de l'intersection optique. La démonstration précédente, basée sur l'hypothèse classique de la division d'amplitude permet de justifier la localisation des franges et le brouillage. Mais si le rayon initial (0) n'est plus dans un plan perpendiculaire à l'arête du coin d'air, les rayons réfléchis (1) et (2) ne se rencontrent pas! Il faut donc trouver un modèle plus satisfaisant, et sans doute faire intervenir la division du front d'onde en délimitant plus précisément les zones de cohérence lorsque l'étendue de la source augmente. L'étude de l'interféromètre de Michelson sous la forme de TP cours est actuellement au programme des classes préparatoires. Deux articles sur ce sujet, parus dans le bulletin de l'Union des Physiciens, vont sûrement nous permettre de progresser. Parallèlement les constructeurs de matériel de travaux pratiques proposent des modèles d'interféromètres plus élaborés que le notre (1963).

***********

Interféromètre de Michelson, quelques idées simples
J.P. LECARDONNEL ; BUP N° 795 cahier 2 ; p 5 ; Juin 1997

Interféromètre de Michelson, quelques aspects théoriques et expérimentation
G. FORTUNATO ; BUP N° 795 cahier 2 ; p 15 ; Juin 1997

BUP : Bulletin de l'Union des Physiciens 44 bd Saint-Michel - 75270 PARIS CEDEX 06

Menu principal  Etude théorique Retour