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Annexe 3 : Problèmes d'examens (habilitation 2000-2004)

Année Universitaire 2000-2001 1ère Session P2
Durée : 1h30 Documents interdits

I

Confirmer ou infirmer, en justifiant succinctement vos réponses, les affirmations suivantes :
1) Une transformation adiabatique est une transformation isentropique,
2) Dans une transformation isobare, ,
3) Dans une transformation isotherme, le système n’échange pas de chaleur.

| Réponse 1 | Réponse 2 | Réponse 3 |

II

La gestion énergétique d’une patinoire couverte de volume , de surface , nécessite de retirer, à l’aide d’une machine thermique, un flux de chaleur  correspondant, en régime permanent, aux apports de chaleur venant de l’extérieur à température .
Ce flux de chaleur est donné par la relation  où  est la température de l’air dans la patinoire et  un coefficient tenant compte de la qualité d’isolation thermique du bâtiment patinoire et de son taux de renouvellement d’air.
Sachant qu’on ne peut retirer un flux de chaleur  à une source froide sans fournir un flux de chaleur  à une source chaude, on se dit qu’il serait dommage que ce flux de chaleur  ne serve pas au chauffage d’une piscine.
Dans ce problème on envisage une machine où on utilise l’effet frigorifique par rapport à la patinoire et l’effet pompe à chaleur par rapport à la piscine

A)

On raisonne avec une machine thermique ditherme réversible (machine de Carnot) fonctionnant avec une source froide à température  et avec une source chaude à température . La température extérieure  est comprise entre .

1) Ecrire le premier et le second principes de la Thermodynamique en faisant intervenir les données .

2) En déduire :  et 

3) Pour la piscine, le flux de chaleur transféré, en régime permanent, vers l’environnement extérieur est égal à .
On prendra .
3)a) Comparer  flux de chaleur reçue par la piscine en provenance de la machine thermique à  flux de chaleur perdu par la piscine vers l’environnement extérieur.

3)b) Exprimer le coût énergétique totale  pour l’ensemble patinoire-piscine.
On écrira deux expressions littérales de  suivant la valeur de , à savoir  ou .
Etudier et représenter  en fonction de  [On calculera les valeurs numériques de ,et ].Conclusions.

| Réponse A1 | Réponse A2 | Réponse A3a | Réponse A3b |

B)

L’hypothèse de transformations réversibles n’est pas raisonnable, ainsi le fluide de la machine ne peut être à températures  lorsqu’il passe dans l’échangeur de chaleur relatif à la piscine ou à la patinoire.
Dans la patinoire, l’échangeur, dont le rôle est de maintenir l’eau à l’état de glace, est situé sous celle-ci.
 
1) Expliquer pourquoi, au contact glace-air de la patinoire, il n’y a pas d’échanges de chaleur par convection naturelle.

2) Les échanges de chaleur par rayonnement entre la glace et l’air de la patinoire se traduisent par la loi  où  est la densité de flux de chaleur échangé. Montrer que cette loi peut être linéarisée sous la forme  avec . Application numérique.

3) A partir d’un bilan thermique, montrer que  si  est la surface de la glace. En déduire . Calculer numériquement  pour .

4) A partir des lois de la conduction de la chaleur, calculer la température  si l’épaisseur de la glace est  et si sa conductivité thermique est 

5) Que vous inspire ces résultats quant à la réalisation du chauffage de la piscine ?

Données utiles :



| Réponse B1 | Réponse B2 | Réponse B3 | Réponse B4 | Réponse B5 |

Année Universitaire 2000-2001 2ème Session P2
Durée : 1h30 Documents interdits

I

1) L’air à des températures supérieures àet à des pressions inférieures à obéit à l’équation d’état  [].
Quelles connaissances vous apportent cette phrase ?
Ecrire cette équation d’état en introduisant la masse volumique  et la masse molaire .

2) Pour des températures comprises entre , les mesures expérimentales faites pour la capacité calorifique molaire à volume constant de l’air donnent . Justifier cette valeur.

3) La masse molaire de l’air est . Justifier cette donnée.

4) Rappeler sous sa forme différentielle la loi de l’hydrostatique c’est à dire la variation de pression  en fonction de la variation d’altitude , de la masse volumique  et de l’intensité du champ de pesanteur supposé uniforme ( axe vertical ascendant).

| Réponse I1 | Réponse I2 | Réponse I3 | Réponse I4 |

II

L’objet de ce problème est d’étudier l’état d’équilibre hydrostatique de l’air atmosphérique.
On admettra que la transformation de détente (diminution de pression) subie par l’air entre une couche d’altitude  et une couche d’altitude  est réversible.

1) Dans cette question, on admet que la transformation de détente subie par l’air est isotherme, la température étant .
1)a) Montrer que cette hypothèse de transformation de détente isotherme suppose un apport de chaleur pour l’air.
1)b) Exprimer les variations de pression de l’air sous la forme  si .
Calculer  et indiquer sous quelle condition on peut écrire 

2) L’hypothèse d’isothermicité est insatisfaisante puisque la réalité montre que la température diminue suivant une loi linéaire de type  où a varie de 0,006 en atmosphère humide à  en atmosphère sèche.
2)a) Expliquer pourquoi il convient d’envisager des apports de chaleur inférieurs à celui nécessaire dans le cas d’une transformation isotherme.
2)b) Montrer que les variations de pression de l’air peuvent être écrites sous la forme .
Indiquer sous quelle condition on retrouve c’est à dire sous quelle condition la variation de pression de l’air atmosphérique ne dépend pas de la diminution de sa température avec l’altitude.

3) On se propose de tenir compte d’un apport de chaleur par la relation . Quel est le signe de  ?
3)a) Ecrire le premier principe de la Thermodynamique et montrer que, si l’on utilise les variables indépendantes , on obtient la relation 
En déduire la relation 
3)b) Calculer  pour les valeurs extrémales de 
3)c) Donner une explication pour justifier un apport de chaleur à l’air

Données utiles :ð et 

| Réponse II1a | Réponse II1b | Réponse II2a | Réponse II2b | Réponse II3 | Réponse II3a | Réponse II3b | Réponse II3c |

Année Universitaire 2001-2002 1ère Session P2
Durée : 1h30 Documents interdits

A)

Un solide homogène de section S , de hauteur l, de masse volumique flotte sur un liquide

de masse volumique .

1) Après avoir rappelé la loi de l’hydrostatique, exprimer la pression dans le liquide à la profondeur .

2) En déduire la résultante des forces de pression sur le fond du solide. Exprimer le rapport en fonction de

| Réponse A1 | Réponse A2 |

B)

Les caractéristiques techniques (données du constructeur) d’un moteur à combustion interne à allumage par bougies d’une automobile sont les suivantes :

Le carburant est assimilé à de l’octane de masse molaire , de densité par rapport à l’eau , de pouvoir calorifique –énergie chimique exothermique lors de la combustion complète- .

Un étudiant de DEUG A2 se propose de vérifier la cohérence des données du constructeur en envisageant le cycle thermodynamique de Beau de Rochas pour le fluide admis dans les cylindres.

  • M-A : admission d’air assimilable à un gaz parfait diatomique (température pression )
  • A-B : compression supposée adiabatique réversible de l’air
  • B-C : admission de carburant et combustion isochore
  • C-D : détente supposée adiabatique réversible des gaz contenus dans le cylindre
  • D-A : refroidissement isochore des gaz
  • A-M : refoulement des gaz vers l’extérieur

On rappelle que, dans le moteur quatre temps, un cycle thermodynamique correspond à deux tours effectués par le vilebrequin. L’étude, par simplification, est menée pour un cylindre représentant l’ensemble des cylindres.

1)
1)a) Calculer la consommation de carburant en litres par heure puis en kilogrammes par heure.
1)b) Calculer le nombre de cycles thermodynamiques effectués en une heure. En déduire la quantité d’essence (exprimée en kilogramme) consommée à chaque cycle et la quantité de chaleur dégagée par la combustion à chaque cycle, le flux de chaleur (quantité de chaleur dégagée par seconde dans la combustion).
1)c) La puissance mécanique nécessaire pour vaincre les frottements de l’air est égale à  ; calculer pour (on justifiera la valeur de la masse volumique de l’air ).
1)d) Déduire le rendement réel du moteur.

2) Calculer . En déduire que le nombre de moles d’air admises à chaque cycle est égal à .

3)
3)a)
Calculer la température (on démontrera l’expression et on justifiera les valeurs et ).
3)b) Exprimer la température en fonction de . Application numérique

4) On considère, qu’après la combustion, le mélange est essentiellement constitué de gaz diatomiques dont le nombre de moles est à peu près égal au nombre de moles d’air admis
4)a) Justifier cette phrase.
4)b) Calculer la température .
4)c) Calculer la quantité de chaleur échangée au cours de la phase D-A. Déduire la quantité de travail échangée au cours d’un cycle et le rendement thermodynamique théorique du moteur.

5) Pour expliquer les différences entre rendement réel et rendement théorique , on procède à des mesures de températures de l’air dans le moteur qui montre que la température maxImale atteinte (point C) est .
5)a) Calculer la quantité de chaleur nécessaire à chaque cycle pour chauffer l’air à la température , celle évacuée à l’extérieur (on fera un bilan thermique à partir de la chaleur de combustion).
5)b) Calculer la température , déduire la quantité de chaleur échangée au cours de la phase D-A, la quantité de travail échangée au cours du cycle et le rendement r du moteur.
5)c) Comparer et donner des explications pour justifier la différence.
5)d) On modélise la chaleur évacuée vers l’extérieur par la loi est le flux de chaleur évacué vers l’extérieur par seconde (on calculera à partir de ) et la température moyenne de l’air dans le moteur. Quel nom donne t’on à la quantité R. Calculer R si .

 ;  ;  ;

 ;  ; ;  ;  ;  ;  ;  ;  ;  ;  ;

| Réponse B1a | Réponse B1b | Réponse B1c | Réponse B1d | Réponse B2 | Réponse B3a | Réponse B3b | Réponse B4a | Réponse B4b | Réponse B4c | Réponse B5a | Réponse B5b | Réponse B5c | Réponse B5d |


Année Universitaire 2001-2002 2ème Session P2
Durée : 1h30 Documents interdits

I

A) Quelle différence convient-il de faire entre les évolutions de pression avec l’altitude entre les liquides et les gaz ?

B) On considère une ampoule de hauteur , de volume V, ouverte à son extrémité basse. Toutes les transformations sont supposées isothermes.

Initialement, cette ampoule est dans l’air atmosphérique à pression .
B)1) On enfonce, verticalement sur la hauteur h, l’ampoule dans un liquide de masse volumique .
Le liquide est surmonté par l’air atmosphérique.
Quelle est la pression dans le liquide à la profondeur h ? En déduire que l’air dans l’ampoule est compressé au cours de cette opération.

A partir du calcul numérique de , montrer que la compression est très faible et justifier que le volume de l’air de l’ampoule à la fin de l’opération d’enfoncement est peu différent du volume initial V ?

B)2) On fait le vide c’est à dire que l’on pompe l’air atmosphérique au dessus du liquide. A la fin de cette opération, on admettra que la pression au dessus du liquide est nulle.
Montrer qu’au cours de cette opération, la pression de l’air de l’ampoule devient supérieure à celle du liquide à l’extrémité ouverte. En déduire que, pour rétablir l’équilibre des pressions, de l’air s’échappe de l’ampoule.
A la fin de l’opération de pompage, le volume occupé par l’air dans l’ampoule est V.
Quelle est la pression qui règne dans l’air de l’ampoule ?
Calculer le rapport est le nombre de moles d’air dans l’ampoule à la fin de l’opération de pompage et n le nombre initial de moles d’air dans l’ampoule.

B)3) On rétablit la pression atmosphérique au dessus du liquide.
Qualifier l’opération de compression de l’air de l’ampoule et déduire que le liquide remonte dans l’ampoule et la remplit presque entièrement.

B)4) On retire verticalement l’ampoule.
Que se passe t’il ?
Quelle application peut on envisager pour l’expérience décrite ?

Remarque : l’air, pour les conditions envisagées, se comporte comme un gaz parfait

| Réponse IA | Réponse IB1 | Réponse IB2 | Réponse IB3 | Réponse IB4 |

II

On s’intéresse aux propriétés des transformations isothermes pour un système de n moles à température évoluant de la pression initiale à la pression finale .

A) Expliquer comment réaliser ce type de transformations (un schéma explicatif est souhaitable ; on distinguera le cas d’une transformation réversible de celui d’une transformation irréversible).

B) Le système est un gaz parfait, on note les capacités calorifiques molaires respectivement à volume constant et pression constante.
B)1) Quelle relation lie ces capacités calorifiques ?
B)2) Rappeler l’expression de l’énergie interne U et en déduire une expression de son entropie S en fonction des variables p et T.
B)3) La transformation est réversible.
Calculer les quantités de travail et de chaleur échangées avec la milieu extérieur.

Calculer la variation d’entropie . Calculer .
B)4) La transformation est irréversible, on impose tout au long de la transformation une pression extérieure .
Calculer les quantités de travail et de chaleur échangées avec la milieu extérieur.
Etudier la quantité en fonction des valeurs de . Conclusion.
Etudier la quantité en fonction des valeurs de . Conclusion.

C) Le système n’est plus un gaz parfait.
C)1) La transformation est réversible.
Ecrire, à partir des premier et second principes, la quantité de travail en fonction de .
C)2) La transformation est irréversible.
Ecrire, à partir des premier et second principes, la quantité de travail en fonction de .
C)3) Que pensez vous de la quantité  ?

| Réponse IIA | Réponse IIB1 | Réponse IIB2 | Réponse IIB3 | Réponse IIB4 | Réponse IIC1 | Réponse IIC2 | Réponse IIC3 |

Année Universitaire 2002-2003 1ère Session P2
Durée : 1h30 Documents interdits

A)

1) L'axe vertical étant choisi de sens ascendant, écrire la loi de l'hydrostatique. Montrer que la pression est uniforme si on néglige la masse volumique du fluide et déduire que cette proposition revient à négliger la poussée d'Archimède.

(On pourra utiliser la formule est la surface fermée qui contient le volume V)

2) On considère un bouchon en forme de cône de demi-angle au sommet a , de rayon à la base b. On appelle la masse volumique du matériau constituant le bouchon.
Ce bouchon, posé dans l'orifice de rayon a percé au fond d'un réservoir, a pour rôle de réguler le niveau d'eau du réservoir à une hauteur h c'est à dire que le bouchon se soulève si le niveau d'eau vient à dépasser la valeur h et ferme l'orifice si le niveau reste inférieur à h.
2)a) Calculer la pression dans l'eau, on appellera la pression dans l'air et la masse volumique de l'eau.

2)b) Montrer que la résultante des forces de pression sur toutes les parois du bouchon peut se calculer en considérant la résultante des forces de la pression effective sur les parois du bouchon en contact avec l'eau.
2)c) Montrer que la condition d'équilibre du bouchon correspondant au niveau d'eau h s'écrit :
On rappelle l'expression du volume d'un cône :

| Réponse A1 | Réponse A2a | Réponse A2b | Réponse A2c |

B)

On réalise un appareil frigorifique à partir d'une machine à air fonctionnant suivant un cycle de Stirling. On rappelle que le cycle de Stirling est constitué de deux transformations isothermes (qui, dans le problème, seront supposées réversibles) respectivement aux températures et et de deux transformations isochores respectivement aux volumes et tels que .

1)a) Justifier la valeur de la capacité calorifique molaire à volume constant de l'air .
1)b) Calculer le rapport de pressions .
1)c) Justifier le sens de description du cycle de transformations dans un appareil frigorifique et indiquer pour les quatre transformations les signes des chaleurs échangées avec les deux sources de chaleur à températures respectives .

1)d) Calculer, pour une mole de gaz, les quantités .
1)e) Application numérique : calculer , le travail échangé W au cours d'un cycle et la quantité de chaleur échangée .

2) Dans un dispositif frigorifique, le fluide réfrigérant à température refroidit, par l'intermédiaire d'un échangeur (évaporateur), l'air à pression de l'enceinte à réfrigérer que l'on maintient en moyenne à . L'air de la pièce où se trouve l'appareil frigorifique est à .
L'enceinte est assimilable à un parallélépipède rectangle de dimensions . On considérera que les épaisseurs des parois () de l'enceinte sont suffisamment faibles pour négliger les différences de surface entre l'intérieur et l'extérieur de l'enceinte.

2)a) Quels sont les modes de transfert de chaleur qui interviennent entre la paroi et l'air, quel est le mode de transfert de chaleur qui intervient dans la paroi ? On donnera pour chacun de ces modes les lois quantitatives qui rendent compte des densités de flux de chaleur échangé.
2)b) Montrer que (on donnera l'expression littérale de ).

Application numérique : montrer que pour l'ensemble des parois (, , ) ; en déduire la flux de chaleur .
2)c) On considère que, dans un usage normal de l'appareil frigorifique, l'air à température contenue dans l'enceinte est remplacée par de l'air à température une fois par heure.
Calculer le nombre de moles n d'air renouvelé par heure et la quantité de chaleur qu'il faut échangée pour ramener cet air renouvelé à température (on supposera cette transformation à pression constante ).
En déduire la quantité de chaleur par seconde (flux de chaleur ) échangée pour le renouvellement d'air et le flux de chaleur totale reçue par l'enceinte réfrigérée.
2)d) En fait le renouvellement d'air est brutal lors de l'ouverture de la porte de l'enceinte. A l'instant correspondant à la fermeture de la porte, l'air de l'enceinte est à température et il convient de ramener cet air à la température en 30 secondes.
En déduire le flux de chaleur qu'il convient d'échanger avec la source froide pendant cette période de fonctionnement transitoire (on fera un bilan thermique pendant un temps dt ou pendant un temps unitaire)

Données numériques : ; ; ; ; ; ; ;

| Réponse B1a | Réponse B1b | Réponse B1c | Réponse B1d | Réponse B1e | Réponse B2a | Réponse B2b | Réponse B2c | Réponse B2d |

Année Universitaire 2002-2003 2ème Session P2
Durée : 1h30 Documents interdits

A)

1) Ecrire la loi de l'hydrostatique pour un champ de forces volumique .

Quelle est l'expression de la loi de l'hydrostatique si le champ de forces volumique est celui de pesanteur (on appellera la masse volumique du fluide et le vecteur champ de pesanteur) ?
Ecrire les expressions ci-dessus sous leur forme différentielle équivalente (on rappelle l'identité ; on introduira un axe vertical et une orientation à cet axe).

2) On considère un tube coudé de faible section s plongeant dans un récipient contenant de l'eau (fluide incompressible de masse volumique ) et tournant autour d'un axe vertical avec une vitesse angulaire constante .
L'ensemble est placé dans l' air atmosphérique se comportant comme un gaz parfait à la pression et à la température .
On se propose de calculer la dénivellation h entre la surface libre de l'eau dans le récipient et celle dans le tube, la rotation provoquant des variations de pression significatives dans la partie horizontale du tube. On négligera tout phénomène de capillarité.

2)a) En faisant une analyse mécanique sur une tranche d'air comprise entre (r étant la distance à l'axe du tube), montrer que est la masse volumique de l'air dans le tube à la distance r.
On rappelle que l'accélération dans un mouvement circulaire uniforme est égale à est le vecteur unitaire radial.
Montrer que la rotation du tube revient à introduire un champ de forces volumique .

2)b) Déduire une équation différentielle à variables séparables pouvant être écrite :

est la masse molaire de l'air.
2)c) Calculer la pression sur l'axe du tube et en déduire si .

A.N.
On justifiera la valeur prise pour

| Réponse A1 | Réponse A2a | Réponse A2b | Réponse A2c |

B)

On fait subir, autour des températures ordinaires, différentes transformations à n moles d'un gaz parfait diatomique.
1)a) Justifier les valeurs des capacités calorifiques molaires à volume constant et à pression constante .
1)b) Exprimer la différentielle dS de la fonction d'état entropie à l'aide des couples de variables indépendantes (T, V), (T, p) et (p, V).

2) On réalise une transformation isotherme réversible à température .
2)a) Représenter schématiquement les éléments nécessaires à cette transformation.
2)b) En un point A de pression , calculer la pente de l'isotherme.

3) On réalise une transformation adiabatique réversible.

3)a) Représenter schématiquement les éléments nécessaires à cette transformation.
3)b) Au point A, calculer la pente de l'adiabatique réversible et calculer le rapport .

Le résultat obtenu est général pour tout corps et connu sous le nom de formule de Reech.

4) Un étudiant de DEUG A2 applique les résultats précédents à la construction d'une machine.
Partant du point A, il réalise la compression isotherme réversible jusqu'à une pression (point B) puis une détente adiabatique réversible jusqu'à la pression (point C) et revient au point A par une transformation isobare où le gaz est mis en contact avec une source à température .
4)a) Représenter dans un diagramme (V, p) les transformations du cycle ABCA.
4)b) La transformation CA est-elle réversible ?
4)c) Calculer, en fonction des données , les quantités de chaleur et de travail pour :

ainsi que les quantités de chaleur et de travail pour le cycle ABCA.

Montrer que le travail échangé au cours du cycle ABCA est positif.

5) Cet étudiant de DEUG A2 voulant réaliser un moteur envisage de faire en premier une détente isotherme, puis une compression adiabatique, puis une transformation isobare.
Un autre étudiant de DEUG A2 lui dit qu'il n'arrivera pas à réaliser un moteur et que, compte tenu des éléments dont il dispose, il est inutile d'essayer.
Pourquoi ?

| Réponse B1a | Réponse B1b | Réponse B2a | Réponse B2b | Réponse B3a | Réponse B3b | Réponse B4a | Réponse B4b | Réponse B4c | Réponse B5 |

Année Universitaire 2003-2004 1ère Session P2
Durée : 1h30 Documents interdits

A)

Toutes les transformations envisagées pour l'air dans ce problème seront comprises entre 200 et 400 K et à des pressions relativement faibles inférieures à .

1) Justifier l'utilisation pour l'air de l'équation d’état [].
2) Les mesures expérimentales faites pour la capacité calorifique molaire à pression constante de l’air donnent . Justifier cette valeur et donner les expressions des fonctions d'état enthalpie H et énergie interne U pour n moles d'air.
3) Calculer la fonction d' état entropie S que l'on exprimera avec les différents couples de variables indépendantes (T, V), (T, p) et (p, V).

| Réponse A1 | Réponse A2 | Réponse A3 |

B)

On considère le dispositif ci-dessous constitué d'un réservoir d'air de volume V et d'un tube capillaire de section s muni à sa base d'un robinet R.

Initialement,
- le robinet R est fermé,
- le tube est rempli d'eau sur la hauteur h,
- l'air dans le réservoir est à température , sa pression est , c'est à dire que température et pression de l'air dans le réservoir sont identiques à la température et à la pression de l'air à l'extérieur du réservoir.

Etat initial

Etat final

Etat intermédiaire

1) Calculer la pression dans l'eau au niveau du robinet R. En déduire la hauteur h si cette pression est égale à (pour l'application numérique, on prendra ).

2) On ouvre le robinet R, l'eau s'écoule et se stabilise après un temps suffisant (la température de l'air du réservoir est ) à une hauteur au dessus du niveau du robinet.
2)a) Quelle est la pression de l'eau au niveau du robinet.
2)b) Ecrire cette pression à partir de la pression de l'air dans le réservoir et de la hauteur d'eau dans le tube capillaire.
2)c) Pour simplifier le calcul de (équation du second degré), le dispositif est construit de telle sorte que .
Montrer que [on rappelle que ]
A.N. :

3) En fait, lorsque l'on fait cette expérience, on observe deux phases d'écoulement de l'eau :
- une première phase rapide où l'eau s'écoule jusqu'à une hauteur au dessus du robinet ; pendant cette phase, l'air du réservoir se détend, dans une transformation supposée adiabatique réversible, jusqu'à une pression , sa température devenant ,
- une deuxième phase plus lente où l'eau s'écoule jusqu'à la hauteur au dessus du robinet, la température de l'air du réservoir redevenant
3)a) Calculer à partir de .
3)b) Montrer que ; Application numérique.
Montrer que

4) Quelle application peut-on trouver pour cette expérience ? Connaissez-vous une expérience similaire ? Si oui, décrire cette expérience.

| Réponse B1 | Réponse B2a | Réponse B2b | Réponse B2c | Réponse B3a | Réponse B3b | Réponse B4 |

C)

La pompe représentée sur la figure est destinée à comprimer l'air contenu dans le compartiment B de volume V constant égal à 1000 litres.

Le corps de pompe (A) a un volume maxImal de 20 litres. Le piston P est mobile sans frottement et sa masse est négligeable. Lors de chaque "coup de pompe" le piston effectue un aller-retour complet : à l'aller le volume du compartiment A passe de à 0 puis, au retour, de 0 à .

La soupape (a) ne laisse passer l'air supposé parfait que de l'extérieur vers le compartiment A.
La soupape (b) ne laisse passer l'air que du compartiment A vers le compartiment B.
L'opération de pompage est, dans les conditions de l'expérience, isotherme.
Au début de l'opération, la température de l'air et sa pression sont égales à et dans tous les compartiments et à l'extérieur du dispositif; le volume du corps de pompe est égal à .

1) Calculer numériquement la pression dans le compartiment B après le premier aller du piston.

2) Exprimer, en supposant la transformation réversible, le travail échangé par l'air enfermé au cours du premier aller du piston.
Pour l'application numérique, on rappelle que

3) Exprimer littéralement la variation d'énergie interne de l'air enfermé au cours du premier coup de pompe. Application numérique.

4) Etablir la relation entre si est la pression dans le compartiment B après k coups de pompe. Que vaut k si ?

| Réponse C1 | Réponse C2 | Réponse C3 | Réponse C4 |

Année Universitaire 2003-2004 2ème Session P2
Durée : 1h30 Documents interdits

A)

Toutes les transformations envisagées pour l'air dans ce problème seront comprises entre 200 et 800 K et à des pressions relativement faibles inférieures à .
1) Justifier l'utilisation pour l'air de l'équation d’état [].
2) Les mesures expérimentales faites pour la capacité calorifique molaire à pression constante de l’air donnent . Justifier cette valeur et donner les expressions des fonctions d'état enthalpie H et énergie interne U pour n moles d'air.
3) Calculer la fonction d' état entropie S que l'on exprimera avec les différents couples de variables indépendantes (T, V), (T, p) et (p, V).

| Réponse A1 | Réponse A2 | Réponse A3 |

B)

Entropie d’irréversibilité

1) Un réservoir cylindrique indéformable, de volume , est séparé en deux compartiments notés par un piston qui peut soit se déplacer sans frottement, soit être bloqué.

Les compartiments A et B contiennent chacun une mole d’air.A l’état initial, les paramètres d’état de chacun des gaz sont :
;

a) Les parois du réservoir sont adiabatiques, le piston est perméable à la chaleur et bloqué.
- en raisonnant sur les variations d'énergie interne du système () au cours de la transformation (a), déduire l'expression littérale de température finale commune aux deux gaz et montrer que la variation d’entropie du système () est égale à ,

- discuter et justifier le signe de ,
- applications numériques : calculer .

b) Le système étant dans l’état final obtenu au 1)a), on rend les parois du cylindre perméables à la chaleur et on les met en contact avec une source à température .On débloque brusquement le piston.

- que peut-on dire de l’évolution ?
- montrer que la variation d’entropie du système () au cours de la transformation (b) est égale à ,
- écrire la variation d'énergie interne du système () au cours de la transformation (b) et en déduire que la quantité de chaleur Q échangée par le système () au cours de la transformation (b) est nulle,
- calculer l’entropie échangée par le système () avec la source de chaleur à température ; le résultat est-il conforme aux principes de la Thermodynamique ?
- application numérique : calculer .

2) Les parois du cylindre sont de nouveau adiabatiques, l'air de chacun des compartiments est remis dans les états initiaux respectifs d’une part et d’autre part.

Un système d’ouverture permet l’écoulement de l'air dans l’ensemble des deux compartiments et donc leur mélange.

- calculer la température finale
- calculer les pressions partielles de chacun des gaz ainsi que la pression totale
- comparer aux valeurs correspondantes atteintes en 1)b)
- calculer la variation d’entropie du système ()
- discuter et justifier le signe de
- de la comparaison des transformations 1)a+1b) et 2), déduire entropie de mélange des deux gaz
- justifier le signe de
- applications numériques : calculer

; ; ; ;

| Réponse B1a | Réponse B1b | Réponse B2 |

C)

On considère un réservoir, en forme de cube d'arête , rempli d'eau de masse volumique . La face supérieure du réservoir est percée d'un orifice de section dans lequel est emboîté verticalement un tuyau.

1) Dans cette question, l'air extérieur à pression atmosphérique affleure le réservoir.
Exprimer la pression de l'eau dans le réservoir à un niveau z.
Calculer la résultante des forces de pression sur les parois du réservoir (on pourra faire un calcul direct ou utiliser la formule )
Quel résultat évident trouve t'on ?

2) Quelle est la hauteur H de remplissage du tuyau si on le remplit avec 100 g d'eau.
Pour un même niveau z que dans la question précédente, de combien a varié la pression de l'eau dans le réservoir ?
Calculer la résultante des forces de pression sur les parois du réservoir.

3) Quant à l'analyse des forces de pression qui s'exercent sur les parois du réservoir, quelle différence peut-on faire entre la question 1) et la question 2).

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